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L’Espace Constantin Chariot investit le rez-de-chaussée du bâtiment ATOMA construit en 1924 à Forest (Bruxelles), vaste complexe industriel de 4000 m² qui vit naître le célèbre cahier à roulettes et feuilles détachables du même nom.

 

Cette galerie d'art s'articule avec la création d'une véritable "ruche d'artistes" qui abritera à terme une dizaine de résidences temporaires, un atelier permanent, ainsi qu'un coliving situé dans la maison adjacente. Ce pôle de création vivante est en étroite collaboration avec l'ECC qui en est également la vitrine.

Mon histoire

PROGRAMMATION

La galerie développe une programmation axée sur l'art moderne belge de l'après-guerre à nos jours, tout en constituant une ligne contemporaine forte autour d'une équipe artistique internationale, agrégeant des plasticiens, des designers, des stylistes, etc... 

La ligne éditoriale de la programmation artistique est établie autour des questionnements suivants: l'abstraction et ses frontières avec le réel, la production artisanale et ses incursions dans la création artistique, la femme artiste, l'éthique et l'esthétique, la nature et la créativité chez l'enfant.


Les artistes qui résident dans les lieux peuvent également être appelés à exposer dans l'ECC après une période plus ou moins longue de résidence, profitant d'infrastructures collectives (fours, ateliers divers, cantine, etc...): l'ECC déplace désormais les artistes et non les œuvres. C'est ainsi plus économique et plus écologique.

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L'OEIL TROMPÉ

DU 12 SEPTEMBRE AU 9 NOVEMBRE

Pour sa première exposition, l’Espace Carnets de Croquis (ecc), département spécifique de l’Espace Constantin Chariot (ECC), s’ouvre à trois imaginaires qui ont pour dénominateur commun d’emmener le visiteur dans une gymnastique de l'œil, qui se joue des codes et des outils de la représentation.

Ce jeu désarçonne le spectateur. Le premier regard sur l'œuvre purement figurative fait naître un second regard. Ce mouvement rétinien, fait basculer le spectateur vers l’abstraction subtile d’un monde onirique et enchanteur. Il retrouve ainsi la joie de l’enfant et le plaisir d’un œil vierge, débarrassé des codes et des conditionnements socio-culturels.

Appliquant à son art pointu du portrait les ressorts propres de la caricature, Denis De Rudder trompe l'œil du spectateur, qui en vient à douter des codes établis de la représentation. 

Benjamin Monti, à l’encre de chine, redonne vie à des papiers imprimés -d'origine très diverses - qu’il collectionne. L’artiste nous invite, à travers ses séries “Perspecta” et ”Courage-Organisation”, dans une intimité où le réel est englouti par les lois du rêve.

La relieuse Lola Roy-Cassayre crée des “objets-carnets” au départ des dessins de Lionel Vinche. Par le carnet, elle enferme, elle cadre, elle découpe, elle refuse l'accès, elle compose avec des morceaux choisis révélant ainsi une approche nouvelle de l'œuvre de Lionel Vinche. Par là-même, l’artiste trompe à nouveau notre œil en faisant du carnet une création à part entière, un objet design inédit.

Mon histoire

PARÉIDOLIES - AUX FRONTIÈRES DU RÉEL

DU 12 SEPTEMBRE AU 9 NOVEMBRE

L’exposition « Paréidolies - Aux Frontières du réel » propose une sélection d’artistes plasticiens contemporains qui se saisissent de cette fine membrane conceptuelle séparant l’informe de la forme, générant une œuvre abstraite située aux confins de la figuration. 

 

Aux frontières du réel, l’œuvre devient alors ce moment et ce lieu d’accouchement d’une figuration, sortie d’une matrice informe. La « paréidolie », dérivé du grec eîdos, apparence, forme et para, faux, est donc une expression de cette tendance du cerveau à créer du sens en assimilant des formes aléatoires, abstraites, à des formes qu'il a déjà référencées.

 

La paréidolie incarne ainsi ce passage d’un état à l’autre; elle permet de saisir que toute perception n’est qu'une construction cérébrale, culturelle, conditionnée par l’expérience de chacun : c’est le sujet qui donne sens à des stimuli perceptifs. Cette relativité de la perception en fonction de l’individu renvoie au statut de l’œuvre d’art elle-même, véritable « auberge espagnole » où chacun importe ce qu’il y perçoit, une partie de lui-même, de son vécu, de son individualité, ce fameux concept d’«œuvre ouverte» cher à Umberto Eco. 

Nina ANDUIZA, Christian BONNEFOI, Jean-Marie BYTEBIER, Caroline CHARIOT – DAYEZ, Elvio CHIRICOZZI, Kirill CHELUSHKIN, Colette DUCK, Eric FOUREZ, Barbara KANDIYOTI, Noëlle KONING, Didier MAHIEU, Karine N’GUYEN VAN THAM, Luc PRAET, Carolyn QUARTERMAINE, Studio RISS, Christian SORG, Gisèle VAN LANGE, Johan VAN MULLEM

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